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par Sabrina Riera 19 avr., 2020
Les réflexes archaïques apparaissent in utero dès les premières semaines et sont ESSENTIELS à l’ADAPTATION, à la SURVIE, à la PROTECTION et au bon DEVELOPPEMENT du nouveau-né. Ils sont INDISPENSABLES pour APPRENDRE, COMMUNIQUER, S’EQUILIBRER, se COORDONNER, se PROTEGER, avoir CONFIANCE EN SOI, se SENTIR en SECURITE, être ORGANISE, STABLE, se CENTRER, avoir une PERCEPTION JUSTE de l’espace, du temps.
Les réflexes primaires sont des mouvements involontaires que l'on observe chez le nouveau-né en réaction à des stimuli spécifiques. Après leur apparition, chacun de ces réflexes a une phase d'activation plus ou moins longue, puis d'intégration avant l’âge d’1 an pour la plupart pour former la base des réflexes posturaux (qui dureront toute la vie). À la naissance, toutes les parties du cerveau du bébé sont en place mais ne fonctionnent pas encore pleinement. Des connexions entre ses différentes parties doivent être établies : c'est grâce aux mouvements réflexes du corps que les fibres nerveuses vont pouvoir se développer et former un réseau de communication entre toutes les parties de son système nerveux. La répétition naturelle et spontanée de séquences de mouvements spécifiques à la petite enfance permet l’intégration progressive des réflexes primaires au schéma moteur. C’est également grâce à ces mouvements réflexes que l’enfant va contrôler la tête, renforcer le tonus musculaire nécessaire à son développement moteur, intégrer ses sens et lui procurer une disponibilité posturale, intellectuelle, un bon développement émotionnel et un état de sécurité intérieure.Les réflexes archaïques Une nouvelle approche pour lever les blocages Sous stress, les réflexes sont retardés dans leur développement voire bloqués, ou toujours actifs ou réactivés et nous permettent de SURVIVRE : Enfant non désiré, grossesse sous stress, accouchement provoqué et surmédicalisé, césarienne, forceps, cordon autour du cou, etc., mais aussi vie scolaire de l’enfant, vie personnelle, relationnelle, professionnelle de l’adulte, catastrophes naturelles, accidents et traumatismes physiques ou émotionnels, paralysie cérébrale, AVC, etc. Ils sont la SOURCE des difficultés d’apprentissage et de ce «noyau dur» comportemental qui persiste malgré un profond travail sur soi. Difficulté d’Attention - de Concentration - Agitation - Hyperactivité - Autisme - Stabilité émotionnelle - Hypersensibilité - Phobies - Dépression – Difficultés d’Apprentissage (lecture, écriture, dyslexie, dyspraxie, motricité globale et fine, coordination, langage, mémoire) - Enurésie - Capacité à faire des choix - Se centrer – Trouver sa place - Passer à l’action - Augmenter ses performances (musiciens, sportifs de haut niveau) - etc. Ces 15 dernières années, des techniques corporelles douces permettant de réaliser cette intégration à tout âge ont été mises au point par des professionnels de l’éducation et de la santé.
conférence d'Agnès Canu
par Sabrina Riera 23 janv., 2020
Il y a une semaine, j’ai assisté à ma première séance de Kinésiologie.

Je m’étais intéressée de près à cette technique il y a quelques années car je trouvais qu’elle faisait un bon complément avec l’hypnose mais je n’avais pas trouvé de thérapeute me correspondant.

Et puis finalement, tout arrive à point nommé… Je vous propose donc de découvrir aujourd’hui mon retour d’expérience sur la Kinésiologie.

Avertissement  : Les points de vue, commentaires et tout autres renseignements de cet article ont pour seul but de vous fournir de l’information et non de se substituer au conseil d’un médecin. D’aucune manière ces informations ne constituent une recommandation de traitement (préventif ou curatif), une prescription ou un diagnostic ni ne doivent être considérés comme tels.

La Kinésiologie qu’est-ce que c’est ?

La kinésiologie fait appel à la mémoire de notre corps. Son but est de dénouer nos blocages émotionnels et énergétiques en s’appuyant sur un test manuel de réponse musculaire (on tend le bras sur lequel le thérapeute va exercer une légère pression).

Ce test de réponse musculaire consiste à établir un dialogue avec le corps en lui posant un certain nombre de questions.

Comment se déroule la séance ?

Comme pour n’importe quelle séance, le thérapeute commence par poser quelques questions basiques (âge, date de naissance…) et puis vous allez finir par parler de ce qui vous amène a consulter et vous allez définir un objectif pour la séance.

“Un dialogue” entre le praticien, vous et votre corps s’engage alors… Le/la kinésiologue va interroger les mémoires de votre corps pour appréhender les évènements qui vous ont marqués inconsciemment. Quand le kinésiologue trouve “une faiblesse”, “un blocage”, il donne des indications à voix haute sur la potentielle origine du blocage et voit comment le corps réagit.

Il faut alors accepter de se laisser guider par les questions du thérapeute (même si parfois certaine questions peuvent paraître n’avoir aucun intérêt, ou ne nous parle pas du tout). Lors de ma séance par exemple, le praticien me demandait de répéter des affirmations qui me semblaient n’avoir aucun lien avec l’objectif fixé au départ… Mais je crois qu’il faut simplement se laissé guider sans chercher a comprendre à tout prix.

C’est ainsi que sont déterminés les blocages et/ou manques d’énergie a corriger. Interviennent alors les corrections  : cela peut prendre la forme d’une simple respiration, ou bien d’une visualisation (situation, couleur, odeur…). On peut aussi vous demander d’effectuer des mouvements comme de toucher votre genoux droit avec votre coude gauche puis votre genoux gauche avec votre coude droit… Comme l’EMDR en hypnose, cela permet de faire travailler les connexions entre le cerveau droit et gauche.

Mon ressenti sur la séance :

J’ai été un peu déconcertée car par rapport à d’autres thérapies où le patient est “guidé” dans la séance, et où on sait où on va atterrir, ici pas du tout. On se laisse guider sans parfois trop comprendre pourquoi on nous demande de dire ou faire ça… (Rien ne nous empêche évidemment après la séance de poser des questions).

Deuxième chose qui m’a un peu perturbée : je m’étais mise en tête que comme on travaillait sur des blocages émotionnels, j’allais forcément “ressentir” des choses. J’avais peur de me mettre a pleurer ou d’être vraiment chamboulée par quelque chose. Et bien pas du tout, je n’ai rien ressenti sur le coup, et je dois avouer que ça m’a rassurée (je pense que cela dépend de la réceptivité et du lâcher prise de chacun aussi).

Il faut 3 semaines pour que la séance décante. Les 3 premiers jours j’étais épuisée, j’ai beaucoup dormi, heureusement pour moi je suis en vacances ! Et certaines affirmations que j’avais répétées durant la séance ont finalement fait échos en moi… Il y a aussi de vieux souvenirs qui ont refait surface… On verra dans les semaines avenir s’il y a du changement.

En tout cas c’est une thérapie que je vous recommande car je crois qu’il est parfois important de soulager notre corps de ses vieux schémas/blocages inconscients afin de pouvoir faire "peau neuve!"

  cueillelejour.f r article de SARAH

par Sabrina Riera 20 janv., 2020

D’aussi loin que je me souvienne, Missmiddle a toujours été hypersensible. Elle vit ses émotions à fleur de peau depuis toujours, passant du rire aux pleurs en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire. Mais ces derniers temps, la vie avec elle est assez mouvementée. Ma fille éprouve énormément de difficultés à gérer ses émotions, n’arrive pas à les communiquer, les transmettant sous forme de crises. Un débordement émotionnel bien difficile à vivre au quotidien, pour elle et pour toute la famille. Pleurs, angoisses, stress, énervement… ces montagnes russes émotionnelles ont transformé ma si joyeuse fille en tornade de tristesse.

Bref, il fallait faire quelque chose pour elle. Pour l’apaiser et lui faire retrouver son si joli sourire. On peut le dire ouvertement, la séparation avec son papa a affaibli Missmiddle, déjà si sensible. Mais, alors que tout se passait relativement bien depuis quelques mois, tout s’est déséquilibré début décembre. Pourquoi donc, on ne le sait pas vraiment. Après les conseils de notre neuropédiatre, nous avons entrepris plusieurs démarches: de nouveaux tests attentionnels (qu’elle avait déjà passé il y a un an et demi, et qui révélait un TDAH tangible sans être excessif), un suivi par une psycho-éducatrice pour aider MissMiddle à apprendre à parler librement ses émotions, mais aussi à les canaliser en comprenant où, pourquoi et comment elles arrivent.

Mais ces démarches prennent du temps et je ne souhaitais pas laisser ma fille dans un tel méandre émotionnel. Après les conseils de certaines de mes lectrices sur la page, j’ai pris un rendez-vous chez une kinésiologue, pour désamorcer physiquement la tornade émotionnelle.

La kinésiologie, c’est quoi?

La kinésiologie est une méthode alternative qui a une approche émotionnelle du corps. En gros, la kinésiologie étudie le rapport entre les émotions et le corps, en décryptant les blocages comme la communication de nos émotions enfuient. La kinésiologie analyse donc les mouvements du corps et la sensibilité de la peau, des muscles et des réflexes. Bref, elle fait ressortir ce qui est enfui, pour “nettoyer” les énergies du corps.

Notre expérience de la kinésiologie

Après recherche d’un kinésiologue dans ma région, j’ai trouvé une personne de confiance. Nous y sommes allées entre filles. La kinésiologue m’a demandé d’expliquer en quelques mots la situation. Ensuite, j’ai laissé Missmiddle et la kinésiologue seules, comme me l’avait demandé ma fille. La séance a duré environ 40 minutes. J’attendais à côté de la porte. Après 15 minutes de séance, je ressentais l’incroyable envie de bailler, de me poser. Si j’ai trouvé ça anodin au début, la relaxation intense que je ressentais m’a semblé étrange, vu que je n’étais pas le sujet de la séance.

Lorsque la séance s’est terminée, la kinésiologue m’a accueillie et m’a dit que ma fille était très réceptive et que beaucoup de choses étaient sortie, mais que cela sortirait encore les prochaines heures. Elle m’a expliqué que l’énergie circulait beaucoup et rayonnait autour de ma fille (du coup, j’ai compris pourquoi je baillais tant de l’autre côté de la porte). Elle m’a dit qu’une chose importante était sortie, ma que Mismiddle ne voulait pas m’en parler. Elle m’a expliqué que cela la pesait, et que c’était difficile émotionnellement pour elle. Mais Missmiddle était catégorique, elle ne voulait pas m’en parler. La kinésiologue lui a donc conseillé de l’écrire ou de le dessiner, pour se libérer. Je n’ai pas insisté, j’ai juste dit à ma fille que j’étais là, si et quand elle le souhaitait, pour accueillir ses sentiments. Je connais ma fille et je sais combien elle peut être un roc, tout garder pour elle.

Je ne lui ai donc rien imposé, la kinésiologue non plus. Nous sommes reparties vers la voiture. Une fois installée et alors que j’étais prête à démarrer, Missmiddle s’est mise à pleurer. Elle m’a expliqué ce qui lui pesait, sa peur, ses angoisses. Une chose bien différence de ce à quoi je m’attendais, n’ayant rien avoir avec la séparation (même si la séparation est un point sensible pour ma fille), qui lui pèse tant. Elle a pleuré pendant 30 minutes environ. Elle a fait sortir ses émotions. Je donc l’ai consolé, comme peut le faire une maman, un peu perdue par cette vague, mais présente pour accueillir ses sentiments (et je crois que c’est le plus important)

Je ne vous en dirai pas plus, car c’est son histoire et je la respecte trop pour en parler sur Internet. Mais je suis restée scotchée devant ce dénouement, et par cette sortie d’émotions presque instantanée, que je mets directement sur le coup de la séance de kinésiologie. Cela m’a permis de rassurer (comme je pouvais) ma fille, et surtout d’accueillir ses sentiments. J’en sait un peu plus sur ses maux d’enfants. Les 48 heures qui ont suivi, ma fille m’a semblé plus apaisée, plus rayonnante. Elle a souri, a ri de nouveau même. Je l’ai sentie plus légère. Bien entendu, cela est à prendre avec des pincettes, et surtout cela devra être confirmé dans le temps, mais nous avons vu directement le changement, la libération.

Faut-il faire plusieurs séances?

J’ai posé la question à ma kinésiologue, et elle m’a répondu que rien n’était imposé. Que cela dépendait des effets directs, et surtout de la suite, du ressenti émotionnel et de la manière de les gérer. Donc en gros, cela dépend de chaque personne, de chaque enfant. L’intensité de la séance et des résultats dépend également de la personne, de la manière dont les émotions sont vécues. MissMiddle étant une hypersensible, les résultats ont été immédiat. Pour la suite, il faudra attendre plusieurs semaines pour voir les effets à plus long terme. J’ai lu que certains vont chez leur kinésiologue tous les trois ou six mois, selon leurs besoins.

Je peux dire que pour une première fois, notre expérience est plutôt “positive”, ou en tout nous avons pu palper les effets directs. Je ne peux donc que le conseiller aux parents d’enfants, qu’ils soient hypersensibles ou pas.

TATIANA chroniqueuse du blog " maman débordée"

par Sabrina Riera 10 janv., 2020

La kinésiologie est une discipline récente. Elle agit sur la tonicité musculaire pour dénouer les blocages énergétiques. En d'autres termes, la kinésiologie s'appuie sur la croyance que le corps enregistre les chocs et les traumatismes (les énergies) et va les accumuler sous forme de stress musculaire. En consultant un kinésiologue, ce dernier va utiliser principalement les tests musculaires pour identifier une faiblesse musculaire, relative à une cause spécifique, et la corriger. Le kinésiologue s’intéresse donc tout particulièrement à la fonction neuromusculaire dans sa relation avec les mécanismes régulateurs physiologiques structurels, chimiques et émotionnels. Sur le site de l'association française de kinésiologie, on peut ainsi lire la description suivante : "La kinésiologie est une pratique professionnelle destinée à favoriser un état d’équilibre et de bien-être physique, mental et social. Elle regroupe un ensemble de techniques de gestion du stress  et des émotions."

La kinésiologie s'adresse à tous, à tout âge. Les parents peuvent ainsi s'adresser à un kinésiologue pour résoudre certains troubles chez leur enfant, même en très bas âge. Plus l'enfant est pris en charge tôt, moins il va accumuler de traumatismes et donc de stress musculaire. Cependant, sachez que la kinésiologie reste une médecine complémentaire et qu'en cas de maladie, vous devez consulter votre pédiatre . Par ailleurs, malgré les efforts des organismes pour structurer la profession, la kinésiologie n’est pas encore reconnue par l’OMS (Organisation mondiale de la santé), comme l'a été l’ ostéopathie  à ses débuts. Il existe des syndicats qui permettent cependant de retrouver les professionnels habilités et ainsi éviter les charlatans.

Dans quelles situations consulter un kinésiologue pour son enfant ?

- Troubles du sommeil
Bébé a du mal à faire ses nuits  ? Votre enfant se réveille pendant la nuit à cause de cauchemars ou de terreurs nocturnes  ? Si vous avez essayé toutes les méthodes classiques et que cela ne fonctionne pas, le kinésiologue va peut-être trouver une réponse plus enfouie à ces problèmes de sommeil ou d'endormissement.

- Énurésie
Si votre enfant fait pipi au lit  après 5 ans,

- Manque d'appétit ou trop d'appétit
Vous pouvez allez voir un kinésiologue si votre enfant ne veut rien manger , il n'accepte pas ses biberons ni les plats que vous préparez.

- Troubles de l'attention  et troubles de l'apprentissage
Il change de jeu sans arrêt, il ne semble jamais vous écouter... Bref, votre enfant a des vrais problèmes d'attention et de concentration... La kinésiologie est apte à répondre à ce type de problèmes. Vous pouvez consulter également si votre enfant rencontre des difficultés scolaires , a du mal à assimiler à l'école.

- Problèmes d'adaptation et de sociabilité
Cela concerne les enfants qui vont parler très tardivement, ou qui n'interagissent pas avec les autres à la crèche ou à l'école.

- Hypersensibilité
Si votre enfant a du mal à gérer ses émotions , c'est une autre raison de consultation chez le kinésiologue.

Comment se déroule une séance de kinésiologie ?

Lorsque vous vous rendrez, votre enfant ou vous, chez le kinésiologue, ce dernier va faire un pré-entretien avec vous pour déterminer les raisons de votre venue. Si l'enfant est en âge de s'exprimer, il décrira avec ses mots ce qui le dérange. Si vous consultez pour votre bébé, la séance peut se passer à travers vous, car les énergies peuvent être transmises si vous établissez un contact physique. Ensuite, le kinésiologue va effectuer un test musculaire, la plupart du temps sur le bras. Souvent, le test permet de comprendre les émotions qui sont attachées aux différentes réactions musculaires. A l'aide de techniques corporelles, il va ensuite tenter de lever les blocages énergétiques. Une séance dure environ 1h à 1h30 et selon les cas, plusieurs séances peuvent être nécessaires. Mais le bienfait se fait souvent ressentir immédiatement.

Article de  Julie Caron pour Magic maman

par Sabrina Riera 10 janv., 2020

Le test musculaire est à la kinésiologie ce que la posture du lotus est au yoga : une image d’Epinal. "Tend le bras et je te dirai tout de toi" : voilà le message le plus souvent associé à cette approche holistique un temps décriée.

Sur le site de la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (MIVILUDES), la kinésiologie apparaît au classement des techniques à risques, au même titre que bien des pratiques alternatives souffrant des égarements d’une poignée de pratiquants. "Aujourd’hui, de nombreux professionnels de santé l‘utilisent ou la recommandent, à commencer par des médecins, des allergologues, des kinésithérapeutes; certains dentistes testent même grâce à elle si des couronnes sont bien placées", souligne Camille Anglade Gaillard, kinésiologue parisienne.

Née dans les années 60, la pratique doit son existence à un chiropracteur américain initié à la médecine chinoise. Celui-ci fait le lien entre muscles, organes et méridiens, puis entre douleurs et émotions . Afin de mobiliser ces liaisons aussi subtiles que décisives, il développe alors le fameux test musculaire, souvent pratiqué sur un bras tendu. Ce "bio feedback" permet d’obtenir une réponse physiologique à une question, à votre place, en squeezant le mental.

Concrètement, comment ça marche ? Pour identifier ces blocages énergétiques, le praticien interroge le corps de la personne qui consulte ; il choisit un muscle, généralement le deltoïde (à l’épaule) car il est facile à allonger, n’est pas fatigant tout en étant puissant. "On applique une légère pression sur le bras tendu, et selon les questions posées, le muscle lâche - quand le corps dit non - ou tient bon -il se "verrouille" -, dans le cas où le corps envoie un signal positif", décrit la kinésiologue Camille Anglade Gaillard.

Le test musculaire ouvrirait ainsi l’accès à la mémoire du corps, qui, lui, ne ment pas ou ne s’arrange pas avec le réel. "La baisse de la tonicité du muscle indique la présence d’un stress , d’émotions en contradiction, donc une piste à creuser", éclaire-t-elle. En kinésiologie, les stress sont des déséquilibres énergétiques qui s’expriment en réactions physiques, physiologiques et psychiques.

Identifier notre objectif

Si les tests musculaires appropriés donnent des indications sur l’état global de la personne, ils ne constituent qu’une partie du travail. Lors de la première séance, un entretien complet permet d’écouter la cliente, de saisir ses enjeux et cerner son objectif prioritaire du moment. "Certaines ont déjà réalisé un travail psychothérapeutique et savent précisément pourquoi elles viennent. D’autres devront clarifier leurs motivations", détaille Camille Anglade Gaillard. Les questions concernant l’état de santé sont essentielles : "la kinésiologie ne se substitue pas à un avis médical ni à un traitement médicamenteux. C’est une approche complémentaire et ciblée", cadre la professionnelle.

Envie d’ arrêter de fumer , d’en finir avec un blocage, une difficulté de vie, un phobie et autres dépendances… tout le monde peut consulter, à condition d’avoir fait le point avec son médecin si des problèmes de santé pré-existent. "Le but est de libérer le corps d’un stress, de déposer nos "valises", si possible en les comprenant, mais ce n’est pas obligatoire", expose Camille Anglade.

Beaucoup de femmes la consultent pour le manque de confiance en soi ; les jeunes, eux, cherchent leur voie. Il y a aussi celles et ceux qui souffrent de douleurs physiques récurrentes sans avoir trouvé de solution durable via le circuit médical classique."Il faut compter trois à quatre séances espacées d’un mois", conseille la professionnelle. Cela peut aller très vite, comme dans le cas de Victoire qui s’est débarrassée d’un orgelet  durci depuis plusieurs mois. "Il était récalcitrant aux compresses d’eau tiède, pommades et antibiotiques. Après la première séance, l’excroissance s’est doucement effacée au bout de trois semaines", témoigne la quadragénaire.


Harmoniser le point de stress

Une fois les blocages identifiés, il s’agit de les dissoudre en dissipant le stress qu’ils retiennent. Stimulation de points d'acupressure, visualisation, mouvements oculaires (la fameuse technique EMDR ), ostéopathie , fleurs de Bach … L’harmonisation se fait à l’aide de différentes techniques. "Il est aussi possible de les associer pour plus d’efficacité ; par exemple, je peux stimuler un méridien précis par acupressure pendant que la personne fait des mouvements oculaires et répète des phrases clés qui agiront sur la sphère émotionnelle", illustre Camille Anglade Gaillard.

Autre outil puissant : la brain gym . Cette gymnastique éducative était au départ destinée aux enfants en difficulté (hyperactivité, troubles du comportement, dyslexie etc.). Aujourd’hui, on y a recours afin d’équilibrer et d’accroitre la circulation de l’information entre les deux hémisphères cérébraux. Elle est efficace pour améliorer les compétences d’un sportif, aider des enfants en difficulté scolaire ou encore cas de traumatisme qui engendre une perte de moyens dans la situation déclenchant le stress – un accident de voiture par exemple.

Une discipline en pleine construction

La kinésiologie continue à enrichir sa boîte à outils avec de nouvelles approches visant à réguler le stress et la vitalité. Ainsi, les concepts d’intégration cérébrale "trois en un" - Three in one®  - (émotions, corps, psychisme) vise à rendre la personne autonome via une collection de techniques d’optimisation cognitive éprouvées.

Inspirée de la médecine traditionnelle chinoise, la Santé par le Toucher ( Touch for Health ) se concentre sur les points neuro-lymphatiques ou neuro-vasculaires pour soulager le corps et libérer les émotions bloquées, souvent cristallisées dans un muscle. Elle s’appuie sur un système de tests musculaires qui peut être appris par tous. Il sera judicieux de choisir son kinésiologue en fonction des techniques qu’il propose.

par Sabrina Riera 01 janv., 2020

Le premier pas pour bien vivre votre hypersensibilité est de bien vous connaître, sans pour autant entrer dans un jeu de culpabilité, ni de dévalorisation. Non, vous devez juste être conscient de vos fonctionnements actuels.

 Vous trouverez ici quelques idées pour vous guider, mais sachez que nous sommes tous uniques et qu’il vous appartient d’avoir la critique finale sur vous-même.

 Une personne hypersensible ressent les émotions avec tellement de force qu’elle peut sentir réellement la vie vibrer autour d’elle. Elle capte et enregistre même les plus petits détails. Oui, ce que les autres ne remarquent même pas, tellement cela paraît infime, ce qui ne remonte pas à la conscience de la plupart des personnes, lui, les capte et les vit avec émotions.

 Alors sa vie prend un relief impressionnant, une densité rare. Car aussi haut il monte dans les émotions, aussi bas il redescendra. Ces pics sont parfois insupportables et durs à vivre. Ces pics sont si hauts qu’il ne voit pas comment les gérer. Instinctivement face à cette surchauffe, beaucoup explosent d’une façon ou d’une autre (colère, larmes, sport…). Le cerveau a l’impression de disjoncter, comme si la personne ne maîtrisait plus rien.

 En étant aussi réactif, on peut comprendre que la personne hypersensible soit très susceptible ou se sente humiliée pour des choses qui paraîtraient si anodines aux autres. Un petit rien peut alors être pris comme une agression dirigée vers elle. Alors au choix, elle se ferme ou elle explose ! Il est bon dans

ces moment-là de comprendre aussi l’entourage qui reste surpris face à autant de réactivité. L’incompréhension mutuelle est là et elle sera mal vécue par la personne hypersensible. Elle sera peut-être même accompagnée de solitude et de déception envers l’autre.

 L’hypersensible vit à travers ses émotions tout le temps. Même quand on

croit qu’il n’y en a pas du tout en jeu, lui en trouvera ! Il interprète et réagit. Tant qu’il n’apprend pas à la canaliser, sa réceptivité est incontrôlable, car trop forte. Alors, c’est comme si une déconnexion du cerveau se faisait au niveau du contrôle, les émotions prennent le dessus et le guident en bien ou en perte.

 Certains se font une carapace pour mieux vivre l’hypersensibilité. Ils se coupent des autres, car ils ne voient pas de solutions. Ils essayent de ressentir avec leur tête et non avec leurs émotions. Ils mettent de la distance entre eux et ce monde qui les entoure. Tout devient intellectuel, mais… c’est un vrai suicide émotionnel !L’hypersensible n’est pas fait pour vivre ainsi. Alors, il n’aura plus la sensation de vivre en plein sens du terme, plus d’affection pour personne, seulement de la froideur et de l’étouffement ! Sans compter que souvent ces personnes somatisent des maux de ventre inexplicables aux yeux des médecins.

 Concrètement, que faire ?

 Il faut vous observer comme si vous regardiez une autre personne. Même si sur le coup vous avez mal réagi, prenez le temps de vous revoir dans la situation après. Mais surtout, ne vous culpabilisez pas et ne vous enfoncez pas. Cela ne vous fera pas avancer, au contraire.

 Puis réfléchissez comment vous pouvez transformer la situation la prochaine fois.

 Pour cela, identifiez quel est votre sentiment et qu’est-ce qui l’a déclenché. Puis regardez plus haut : comment ce sentiment peut vous aider à évoluer et à avancer ? Vous avez envie de le surmonter, de le transformer et de travailler sur vous ? Vous êtes motivé à changer ? Alors, acceptez l’idée que vous n’êtes pas ce sentiment. Ce n’est pas vous proprement parlé. Vous êtes bien plus que cela.

 Au moment où vous sentez que vos émotions commencent à vous envahir, dès les premiers signes, centrez-vous et demandez à votre être profond, à votre subconcient de vous aider. Pensez à votre énergie

qui est sur le point de se déployer. Ne bloquez pas l’énergie, mais laissez-vous porter. Essayez de garder votre intuition ouverte et votre esprit sans jugement, innocent.  Alors dites concernant celle qui vous envahit : « Cette énergie ne m’appartient pas, que ce sentiment de (peur, déception…) me quitte et s’éloigne de moi ». Vous pouvez même imaginer cette énergie vous quitter. Ne forcez pas, ne luttez pas. Soyez juste observateur, réceptif et plein d’amour, de curiosité, d'ouverture d'esprit.

 Simpliste ? Soyez confiant, croyez-y ! ça marche ! Si vous y arrivez, alors savourez cet instant, réfléchissez sur lui, sur votre ressenti, les avantages qui en ressortent… Vivez cet instant à fond et soyez fier de vous. Remerciez votre subconscient. Car ainsi vous aurez de plus en plus de force, de confiance et de lâcher-prise pour chaque étape.

 La kinésiologie est un outils merveilleux pour aider les hypersensible. Un hypersensible agit avec le cœur, la spontanéité, donc l'inconscient et le subconscient à une grande place dans sa vie. Essayer de plonger dans une thérapie cérébrale sera limité pour ce type de personne. L'hypnose va justement abaissé le mental pour permettre d'atteindre le subconscient et l'inconscient pour implanter en lui de nouveau mécanisme en harmonie avec ce qu'il est vraiment.

L’hypersensibilité est un don, une force... mais pour cela il faut savoir la gérer !

 

par Sabrina Riera 01 janv., 2020

Ces crises s'accompagnent souvent de  maux de tête, de chaleurs, de crampes, de palpitations nerveuses, de grandes transpirations, de tensions, d'augmentation du débit de la voix, de sanglots et même d'insomnies ou de frissons.

 Ce n'est pas agréable de sentir la gorge qui se sert, de sentir que l'on perd  la maîtrise de soi-même et le contrôle des événements de sa vie, en nous empêchant d'user de bon sens et de discernement.

 Dans certains cas, il est possible aussi de ressentir soit un déséquilibre, soit une déconnexion entre le monde physique sur lequel on peut avoir un certain contrôle et ses perceptions par rapport au monde immatériel pour lesquelles on n'a pas toujours d'explications ou de compréhension rationnelle. Quand on perd le contrôle, on peut avoir l'impression que tout s'effondre.

 Mais attention, à rester focaliser sur un problème, on crée encore plus le problème. La peur de la mort (ou mort symbolique) et de l'inconnu génère encore plus de soucis. Car inconsciemment, celui qui a peur de ne jamais trouver le travail qui lui convient, ou un travail tout simplement, de s'en sortir financièrement, de rencontrer la bonne personne pour avoir une relation amoureuse stable et durable, ... tournera dans ces cercles vicieux aussi longtemps qu'il ne lâchera pas. Certains vont parler de leçon de la vie, de lois d'attraction, du travail du subconscient !

 La kinésiologie peut vous aider à trouver la confiance en vous et dans la vie, confiance qu'il vous arrive et qu'il va vous arriver ce qu'il y a de mieux pour vous. Quand cette confiance sera installé non seulement les symptômes disparaîtront, ainsi que la peur de "mourir" symboliquement parlant, mais également vous aller "créer" dans votre vie les choses dont vous rêver avec plus de fluidité.

par Sabrina Riera 01 janv., 2020

Si vous arrivez à bien la canaliser, cela peut devenir un atout. L’empathie peut vous aider à vous ajuster à votre environnement et, ainsi, à trouver l’harmonie.  Une personne empathique est rarement « à côté de la plaque ». On aime se confier à elle, car elle comprend beaucoup de choses, même à demi-mot. On peut compter sur elle.

 Si vous êtes emphatique, alors vous aurez beaucoup plus de facilité à vous adapter et à anticiper. Cela vous permettra d’agir au bon moment.

 De plus, l’empathie peut avoir un autre avantage.

Les énergies négatives se captent vite, c’est vrai ! Et être une éponge n’est pas agréable. Mais vous avez aussi les capacités d’être sensible aux énergies positives ! Vous pouvez ainsi les vivre comme des moments magiques, vous en nourrir et même de faire des réserves pour les moments durs.

Eh oui, un empathique peut être une fourmi au monde des cigales.

 Toutefois, apprendre à canaliser cette capacité n'est pas évident. La kinésiologie peut vous aider à établir les bonnes barrières autour de vous et à devenir maître de votre don, l'ouvrir quand vous voulez ou ressentir les éléments avec recul sans vous noyer dedans.

Transformez ainsi l’empathie pour en ce qu'elle est vraiment, un cadeau de la vie !

 


par Sabrina Riera 30 déc., 2019

Nous avons tous dans notre entourage, au moins une personne, qui aime se plaindre. Même si des choses belles arrivent à eux, eh bien non ! Elles trouveront à se plaindre.

 Etre dans leur parage est épuisant. Il faut parfois même un certain temps pour arriver à se remettre sur pied après un contact avec eux. Se laisser pomper par ces personnes n’est pas leur rendre service, ni bon pour vous-même.

 Autant que possible, rester à l'écart de ces personnes et commencer à vous entourer de gens positifs.Rappelez-vous que toute énergie est communicative, encore plus lorsqu’on est empathique. Il est important de garder votre vibration élevée en côtoyant des personnes ou en faisant des choses qui vous remplissent d’ondes positives et vous rendent heureux.

 Si vous êtes déjà vidé, laissez tout en plan et passez du temps à faire quelque chose qui vous rende heureux. Remontez-vous en premier, le reste ou les autres attendront. Un sac vide ne tient pas debout. Pensez à l’avion ! Quelles instructions donne-t-on dans les avions ? Mettez d’abord le masque à oxygène à vous-même avant de penser aux enfants, conjoints, parents, malades, blessés, etc. Quand vous, vous vous sentirez bien alors vous pourrez donner de votre personne à une activité ou à une autre personne. Sans cela, c’est un suicide de votre personne et le cadeau à autrui d’une énergie inefficace (ou moyennement efficace).

 Analyser également ce que vous donnez à votre esprit en nourriture. Les médias adorent jouer avec les événements horribles qui se passent dans le monde. Cela permet de vendre des journaux, des magazines et des abonnements au câble. Mais regarder ces nouvelles n’est pas une bonne idée pour les empathiques. Idem pour ce qui est de lire des journaux ou de jouer à des jeux vidéo violents.

 Même les réseaux sociaux sont souvent source de vampirisme pour les emphates. Aussi, il est peut-être préférable de réduire le temps passé dessus. Bien sûr, rester à jour des événements est important. C’est compréhensible ! Mais est-ce que cela vous semble valoir le coup de baigner dans une énergie de guerre, de famine, de ping-pong politique ou de violence sous toutes ces formes, au point de ne pas avoir l’énergie de mener votre propre vie ? Des moyens existent pour se tenir au courant des éléments principaux des actualités sans se laisser constamment tiré vers le bas. De plus, il y aura toujours quelqu’un pour vous dire si un évènement important s’est passé.

 Nourrissez votre esprit par des émissions de télévision, des films, des livres et des podcasts élégants ou drôles. Fuyez ceux ou les médias qui aiment gémir sur leur sort dans la vie. Cela peut sembler méchant ou égoïste, mais c’est en réalité une protection pour votre propre santé mentale.

En tant que personne empathique, il est important que vous vous sentiez bien ! Et pour cela tout compte !

Certains conseils donnés ici pour les empathes peuvent sembler sans cœur. Mais un empathique qui ne se protège pas, n’est pas lui-même. Il survit au gré des personnes qui l’entourent et de ce système qui l’écrase au point d’être déprimé et dans un état constant de peur et d’inquiétude.

Vous pouvez donner et donner et donner jusqu'à ce que vous n’ayez plus rien, ce qui signifie que votre vie est totalement donnée. Vous n’êtes pas venu sur cette terre avec cette capacité pour en être un esclave !

 Oui, vous pouvez aider les autres et répandre des vibrations d'amour autour de vous mais, pour y arriver, vous devez apprendre les bases de survie, vous devez apprendre à canaliser cette capacité.

 La kiénésiologie est un outil efficace pour trouver un équilibre face à l'empathie et pour apprendre à la gérer, à être Maître et non esclave.

d’après Annabella CERF hypnothérapeute  


par Sabrina Riera 26 déc., 2019

En ce qui concerne l'hyperactivité, elle se retrouve plus fréquemment chez les enfants dont les activités sont intenses et constantes. Il est bien de faire la distinction entre un comportement dynamique et hyperactif.

 

Si votre enfant est hyperactif, s'il a un comportement turbulent et dérangeant, voire même étrange. C'est sa façon habituelle qu'il a d'ignorer les situations et les circonstances autour de lui en devenant tellement impliqué dans ce qu'il fait qu'il n'a pas à mettre l'attention sur « sa » réalité immédiate, peut-être parce que cette réalité n'est pas soutenante et réconfortante.

 

C'est une façon de se rebeller contre les circonstances et les sentiments qui ne sont pas exprimés mais qui sont plus sentis (comme les peurs parentales et les inhibitions).

 

La kinésiologie permet de faire les "réglages" sur cette vision de la réalité, sur l'hypersensibilité, le besoin de se sentir soutenu, réconforté et pour toutes les émotions lié à l'identité personnelle, l'affirmation de soi.

 

Nous savons que l'hyperactivité est causée par les additifs artificiels : l'excès de sucre, les colorants et le fast-food. La nourriture de ce type est souvent le symbole du parent essayant de combler l'amour dont il peut manquer. Par exemple : En donnant du chocolat alors qu'il aurait plus besoin d'un câlin ou d'une accolade...


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par Sabrina Riera 19 avr., 2020
Les réflexes archaïques apparaissent in utero dès les premières semaines et sont ESSENTIELS à l’ADAPTATION, à la SURVIE, à la PROTECTION et au bon DEVELOPPEMENT du nouveau-né. Ils sont INDISPENSABLES pour APPRENDRE, COMMUNIQUER, S’EQUILIBRER, se COORDONNER, se PROTEGER, avoir CONFIANCE EN SOI, se SENTIR en SECURITE, être ORGANISE, STABLE, se CENTRER, avoir une PERCEPTION JUSTE de l’espace, du temps.
Les réflexes primaires sont des mouvements involontaires que l'on observe chez le nouveau-né en réaction à des stimuli spécifiques. Après leur apparition, chacun de ces réflexes a une phase d'activation plus ou moins longue, puis d'intégration avant l’âge d’1 an pour la plupart pour former la base des réflexes posturaux (qui dureront toute la vie). À la naissance, toutes les parties du cerveau du bébé sont en place mais ne fonctionnent pas encore pleinement. Des connexions entre ses différentes parties doivent être établies : c'est grâce aux mouvements réflexes du corps que les fibres nerveuses vont pouvoir se développer et former un réseau de communication entre toutes les parties de son système nerveux. La répétition naturelle et spontanée de séquences de mouvements spécifiques à la petite enfance permet l’intégration progressive des réflexes primaires au schéma moteur. C’est également grâce à ces mouvements réflexes que l’enfant va contrôler la tête, renforcer le tonus musculaire nécessaire à son développement moteur, intégrer ses sens et lui procurer une disponibilité posturale, intellectuelle, un bon développement émotionnel et un état de sécurité intérieure.Les réflexes archaïques Une nouvelle approche pour lever les blocages Sous stress, les réflexes sont retardés dans leur développement voire bloqués, ou toujours actifs ou réactivés et nous permettent de SURVIVRE : Enfant non désiré, grossesse sous stress, accouchement provoqué et surmédicalisé, césarienne, forceps, cordon autour du cou, etc., mais aussi vie scolaire de l’enfant, vie personnelle, relationnelle, professionnelle de l’adulte, catastrophes naturelles, accidents et traumatismes physiques ou émotionnels, paralysie cérébrale, AVC, etc. Ils sont la SOURCE des difficultés d’apprentissage et de ce «noyau dur» comportemental qui persiste malgré un profond travail sur soi. Difficulté d’Attention - de Concentration - Agitation - Hyperactivité - Autisme - Stabilité émotionnelle - Hypersensibilité - Phobies - Dépression – Difficultés d’Apprentissage (lecture, écriture, dyslexie, dyspraxie, motricité globale et fine, coordination, langage, mémoire) - Enurésie - Capacité à faire des choix - Se centrer – Trouver sa place - Passer à l’action - Augmenter ses performances (musiciens, sportifs de haut niveau) - etc. Ces 15 dernières années, des techniques corporelles douces permettant de réaliser cette intégration à tout âge ont été mises au point par des professionnels de l’éducation et de la santé.
conférence d'Agnès Canu
par Sabrina Riera 23 janv., 2020
Il y a une semaine, j’ai assisté à ma première séance de Kinésiologie.

Je m’étais intéressée de près à cette technique il y a quelques années car je trouvais qu’elle faisait un bon complément avec l’hypnose mais je n’avais pas trouvé de thérapeute me correspondant.

Et puis finalement, tout arrive à point nommé… Je vous propose donc de découvrir aujourd’hui mon retour d’expérience sur la Kinésiologie.

Avertissement  : Les points de vue, commentaires et tout autres renseignements de cet article ont pour seul but de vous fournir de l’information et non de se substituer au conseil d’un médecin. D’aucune manière ces informations ne constituent une recommandation de traitement (préventif ou curatif), une prescription ou un diagnostic ni ne doivent être considérés comme tels.

La Kinésiologie qu’est-ce que c’est ?

La kinésiologie fait appel à la mémoire de notre corps. Son but est de dénouer nos blocages émotionnels et énergétiques en s’appuyant sur un test manuel de réponse musculaire (on tend le bras sur lequel le thérapeute va exercer une légère pression).

Ce test de réponse musculaire consiste à établir un dialogue avec le corps en lui posant un certain nombre de questions.

Comment se déroule la séance ?

Comme pour n’importe quelle séance, le thérapeute commence par poser quelques questions basiques (âge, date de naissance…) et puis vous allez finir par parler de ce qui vous amène a consulter et vous allez définir un objectif pour la séance.

“Un dialogue” entre le praticien, vous et votre corps s’engage alors… Le/la kinésiologue va interroger les mémoires de votre corps pour appréhender les évènements qui vous ont marqués inconsciemment. Quand le kinésiologue trouve “une faiblesse”, “un blocage”, il donne des indications à voix haute sur la potentielle origine du blocage et voit comment le corps réagit.

Il faut alors accepter de se laisser guider par les questions du thérapeute (même si parfois certaine questions peuvent paraître n’avoir aucun intérêt, ou ne nous parle pas du tout). Lors de ma séance par exemple, le praticien me demandait de répéter des affirmations qui me semblaient n’avoir aucun lien avec l’objectif fixé au départ… Mais je crois qu’il faut simplement se laissé guider sans chercher a comprendre à tout prix.

C’est ainsi que sont déterminés les blocages et/ou manques d’énergie a corriger. Interviennent alors les corrections  : cela peut prendre la forme d’une simple respiration, ou bien d’une visualisation (situation, couleur, odeur…). On peut aussi vous demander d’effectuer des mouvements comme de toucher votre genoux droit avec votre coude gauche puis votre genoux gauche avec votre coude droit… Comme l’EMDR en hypnose, cela permet de faire travailler les connexions entre le cerveau droit et gauche.

Mon ressenti sur la séance :

J’ai été un peu déconcertée car par rapport à d’autres thérapies où le patient est “guidé” dans la séance, et où on sait où on va atterrir, ici pas du tout. On se laisse guider sans parfois trop comprendre pourquoi on nous demande de dire ou faire ça… (Rien ne nous empêche évidemment après la séance de poser des questions).

Deuxième chose qui m’a un peu perturbée : je m’étais mise en tête que comme on travaillait sur des blocages émotionnels, j’allais forcément “ressentir” des choses. J’avais peur de me mettre a pleurer ou d’être vraiment chamboulée par quelque chose. Et bien pas du tout, je n’ai rien ressenti sur le coup, et je dois avouer que ça m’a rassurée (je pense que cela dépend de la réceptivité et du lâcher prise de chacun aussi).

Il faut 3 semaines pour que la séance décante. Les 3 premiers jours j’étais épuisée, j’ai beaucoup dormi, heureusement pour moi je suis en vacances ! Et certaines affirmations que j’avais répétées durant la séance ont finalement fait échos en moi… Il y a aussi de vieux souvenirs qui ont refait surface… On verra dans les semaines avenir s’il y a du changement.

En tout cas c’est une thérapie que je vous recommande car je crois qu’il est parfois important de soulager notre corps de ses vieux schémas/blocages inconscients afin de pouvoir faire "peau neuve!"

  cueillelejour.f r article de SARAH

par Sabrina Riera 20 janv., 2020

D’aussi loin que je me souvienne, Missmiddle a toujours été hypersensible. Elle vit ses émotions à fleur de peau depuis toujours, passant du rire aux pleurs en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire. Mais ces derniers temps, la vie avec elle est assez mouvementée. Ma fille éprouve énormément de difficultés à gérer ses émotions, n’arrive pas à les communiquer, les transmettant sous forme de crises. Un débordement émotionnel bien difficile à vivre au quotidien, pour elle et pour toute la famille. Pleurs, angoisses, stress, énervement… ces montagnes russes émotionnelles ont transformé ma si joyeuse fille en tornade de tristesse.

Bref, il fallait faire quelque chose pour elle. Pour l’apaiser et lui faire retrouver son si joli sourire. On peut le dire ouvertement, la séparation avec son papa a affaibli Missmiddle, déjà si sensible. Mais, alors que tout se passait relativement bien depuis quelques mois, tout s’est déséquilibré début décembre. Pourquoi donc, on ne le sait pas vraiment. Après les conseils de notre neuropédiatre, nous avons entrepris plusieurs démarches: de nouveaux tests attentionnels (qu’elle avait déjà passé il y a un an et demi, et qui révélait un TDAH tangible sans être excessif), un suivi par une psycho-éducatrice pour aider MissMiddle à apprendre à parler librement ses émotions, mais aussi à les canaliser en comprenant où, pourquoi et comment elles arrivent.

Mais ces démarches prennent du temps et je ne souhaitais pas laisser ma fille dans un tel méandre émotionnel. Après les conseils de certaines de mes lectrices sur la page, j’ai pris un rendez-vous chez une kinésiologue, pour désamorcer physiquement la tornade émotionnelle.

La kinésiologie, c’est quoi?

La kinésiologie est une méthode alternative qui a une approche émotionnelle du corps. En gros, la kinésiologie étudie le rapport entre les émotions et le corps, en décryptant les blocages comme la communication de nos émotions enfuient. La kinésiologie analyse donc les mouvements du corps et la sensibilité de la peau, des muscles et des réflexes. Bref, elle fait ressortir ce qui est enfui, pour “nettoyer” les énergies du corps.

Notre expérience de la kinésiologie

Après recherche d’un kinésiologue dans ma région, j’ai trouvé une personne de confiance. Nous y sommes allées entre filles. La kinésiologue m’a demandé d’expliquer en quelques mots la situation. Ensuite, j’ai laissé Missmiddle et la kinésiologue seules, comme me l’avait demandé ma fille. La séance a duré environ 40 minutes. J’attendais à côté de la porte. Après 15 minutes de séance, je ressentais l’incroyable envie de bailler, de me poser. Si j’ai trouvé ça anodin au début, la relaxation intense que je ressentais m’a semblé étrange, vu que je n’étais pas le sujet de la séance.

Lorsque la séance s’est terminée, la kinésiologue m’a accueillie et m’a dit que ma fille était très réceptive et que beaucoup de choses étaient sortie, mais que cela sortirait encore les prochaines heures. Elle m’a expliqué que l’énergie circulait beaucoup et rayonnait autour de ma fille (du coup, j’ai compris pourquoi je baillais tant de l’autre côté de la porte). Elle m’a dit qu’une chose importante était sortie, ma que Mismiddle ne voulait pas m’en parler. Elle m’a expliqué que cela la pesait, et que c’était difficile émotionnellement pour elle. Mais Missmiddle était catégorique, elle ne voulait pas m’en parler. La kinésiologue lui a donc conseillé de l’écrire ou de le dessiner, pour se libérer. Je n’ai pas insisté, j’ai juste dit à ma fille que j’étais là, si et quand elle le souhaitait, pour accueillir ses sentiments. Je connais ma fille et je sais combien elle peut être un roc, tout garder pour elle.

Je ne lui ai donc rien imposé, la kinésiologue non plus. Nous sommes reparties vers la voiture. Une fois installée et alors que j’étais prête à démarrer, Missmiddle s’est mise à pleurer. Elle m’a expliqué ce qui lui pesait, sa peur, ses angoisses. Une chose bien différence de ce à quoi je m’attendais, n’ayant rien avoir avec la séparation (même si la séparation est un point sensible pour ma fille), qui lui pèse tant. Elle a pleuré pendant 30 minutes environ. Elle a fait sortir ses émotions. Je donc l’ai consolé, comme peut le faire une maman, un peu perdue par cette vague, mais présente pour accueillir ses sentiments (et je crois que c’est le plus important)

Je ne vous en dirai pas plus, car c’est son histoire et je la respecte trop pour en parler sur Internet. Mais je suis restée scotchée devant ce dénouement, et par cette sortie d’émotions presque instantanée, que je mets directement sur le coup de la séance de kinésiologie. Cela m’a permis de rassurer (comme je pouvais) ma fille, et surtout d’accueillir ses sentiments. J’en sait un peu plus sur ses maux d’enfants. Les 48 heures qui ont suivi, ma fille m’a semblé plus apaisée, plus rayonnante. Elle a souri, a ri de nouveau même. Je l’ai sentie plus légère. Bien entendu, cela est à prendre avec des pincettes, et surtout cela devra être confirmé dans le temps, mais nous avons vu directement le changement, la libération.

Faut-il faire plusieurs séances?

J’ai posé la question à ma kinésiologue, et elle m’a répondu que rien n’était imposé. Que cela dépendait des effets directs, et surtout de la suite, du ressenti émotionnel et de la manière de les gérer. Donc en gros, cela dépend de chaque personne, de chaque enfant. L’intensité de la séance et des résultats dépend également de la personne, de la manière dont les émotions sont vécues. MissMiddle étant une hypersensible, les résultats ont été immédiat. Pour la suite, il faudra attendre plusieurs semaines pour voir les effets à plus long terme. J’ai lu que certains vont chez leur kinésiologue tous les trois ou six mois, selon leurs besoins.

Je peux dire que pour une première fois, notre expérience est plutôt “positive”, ou en tout nous avons pu palper les effets directs. Je ne peux donc que le conseiller aux parents d’enfants, qu’ils soient hypersensibles ou pas.

TATIANA chroniqueuse du blog " maman débordée"

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