Les réflexes primaires sont des mouvements involontaires que l'on observe chez le nouveau-né en réaction à des stimuli spécifiques. Après leur apparition, chacun de ces réflexes a une phase d'activation plus ou moins longue, puis d'intégration avant l’âge d’1 an pour la plupart pour former la base des réflexes posturaux (qui dureront toute la vie). À la naissance, toutes les parties du cerveau du bébé sont en place mais ne fonctionnent pas encore pleinement. Des connexions entre ses différentes parties doivent être établies : c'est grâce aux mouvements réflexes du corps que les fibres nerveuses vont pouvoir se développer et former un réseau de communication entre toutes les parties de son système nerveux. La répétition naturelle et spontanée de séquences de mouvements spécifiques à la petite enfance permet l’intégration progressive des réflexes primaires au schéma moteur. C’est également grâce à ces mouvements réflexes que l’enfant va contrôler la tête, renforcer le tonus musculaire nécessaire à son développement moteur, intégrer ses sens et lui procurer une disponibilité posturale, intellectuelle, un bon développement émotionnel et un état de sécurité intérieure.Les réflexes archaïques Une nouvelle approche pour lever les blocages Sous stress, les réflexes sont retardés dans leur développement voire bloqués, ou toujours actifs ou réactivés et nous permettent de SURVIVRE : Enfant non désiré, grossesse sous stress, accouchement provoqué et surmédicalisé, césarienne, forceps, cordon autour du cou, etc., mais aussi vie scolaire de l’enfant, vie personnelle, relationnelle, professionnelle de l’adulte, catastrophes naturelles, accidents et traumatismes physiques ou émotionnels, paralysie cérébrale, AVC, etc. Ils sont la SOURCE des difficultés d’apprentissage et de ce «noyau dur» comportemental qui persiste malgré un profond travail sur soi. Difficulté d’Attention - de Concentration - Agitation - Hyperactivité - Autisme - Stabilité émotionnelle - Hypersensibilité - Phobies - Dépression – Difficultés d’Apprentissage (lecture, écriture, dyslexie, dyspraxie, motricité globale et fine, coordination, langage, mémoire) - Enurésie - Capacité à faire des choix - Se centrer – Trouver sa place - Passer à l’action - Augmenter ses performances (musiciens, sportifs de haut niveau) - etc. Ces 15 dernières années, des techniques corporelles douces permettant de réaliser cette intégration à tout âge ont été mises au point par des professionnels de l’éducation et de la santé.
conférence d'Agnès Canu
Je m’étais intéressée de près à cette technique il y a quelques années car je trouvais qu’elle faisait un bon complément avec l’hypnose mais je n’avais pas trouvé de thérapeute me correspondant.
Et puis finalement, tout arrive à point nommé… Je vous propose donc de découvrir aujourd’hui mon retour d’expérience sur la Kinésiologie.
Avertissement : Les points de vue, commentaires et tout autres renseignements de cet article ont pour seul but de vous fournir de l’information et non de se substituer au conseil d’un médecin. D’aucune manière ces informations ne constituent une recommandation de traitement (préventif ou curatif), une prescription ou un diagnostic ni ne doivent être considérés comme tels.
La Kinésiologie qu’est-ce que c’est ?
La kinésiologie fait appel à la mémoire de notre corps. Son but est de dénouer nos blocages émotionnels et énergétiques en s’appuyant sur un test manuel de réponse musculaire (on tend le bras sur lequel le thérapeute va exercer une légère pression).
Ce test de réponse musculaire consiste à établir un dialogue avec le corps en lui posant un certain nombre de questions.
Comment se déroule la séance ?
Comme pour n’importe quelle séance, le thérapeute commence par poser quelques questions basiques (âge, date de naissance…) et puis vous allez finir par parler de ce qui vous amène a consulter et vous allez définir un objectif pour la séance.
“Un dialogue” entre le praticien, vous et votre corps s’engage alors… Le/la kinésiologue va interroger les mémoires de votre corps pour appréhender les évènements qui vous ont marqués inconsciemment. Quand le kinésiologue trouve “une faiblesse”, “un blocage”, il donne des indications à voix haute sur la potentielle origine du blocage et voit comment le corps réagit.
Il faut alors accepter de se laisser guider par les questions du thérapeute (même si parfois certaine questions peuvent paraître n’avoir aucun intérêt, ou ne nous parle pas du tout). Lors de ma séance par exemple, le praticien me demandait de répéter des affirmations qui me semblaient n’avoir aucun lien avec l’objectif fixé au départ… Mais je crois qu’il faut simplement se laissé guider sans chercher a comprendre à tout prix.
C’est ainsi que sont déterminés les blocages et/ou manques d’énergie a corriger. Interviennent alors les corrections : cela peut prendre la forme d’une simple respiration, ou bien d’une visualisation (situation, couleur, odeur…). On peut aussi vous demander d’effectuer des mouvements comme de toucher votre genoux droit avec votre coude gauche puis votre genoux gauche avec votre coude droit… Comme l’EMDR en hypnose, cela permet de faire travailler les connexions entre le cerveau droit et gauche.
Mon ressenti sur la séance :
J’ai été un peu déconcertée car par rapport à d’autres thérapies où le patient est “guidé” dans la séance, et où on sait où on va atterrir, ici pas du tout. On se laisse guider sans parfois trop comprendre pourquoi on nous demande de dire ou faire ça… (Rien ne nous empêche évidemment après la séance de poser des questions).
Deuxième chose qui m’a un peu perturbée : je m’étais mise en tête que comme on travaillait sur des blocages émotionnels, j’allais forcément “ressentir” des choses. J’avais peur de me mettre a pleurer ou d’être vraiment chamboulée par quelque chose. Et bien pas du tout, je n’ai rien ressenti sur le coup, et je dois avouer que ça m’a rassurée (je pense que cela dépend de la réceptivité et du lâcher prise de chacun aussi).
Il faut 3 semaines pour que la séance décante. Les 3 premiers jours j’étais épuisée, j’ai beaucoup dormi, heureusement pour moi je suis en vacances ! Et certaines affirmations que j’avais répétées durant la séance ont finalement fait échos en moi… Il y a aussi de vieux souvenirs qui ont refait surface… On verra dans les semaines avenir s’il y a du changement.
En tout cas c’est une thérapie que je vous recommande car je crois qu’il est parfois important de soulager notre corps de ses vieux schémas/blocages inconscients afin de pouvoir faire "peau neuve!"
cueillelejour.f r article de SARAH
D’aussi loin que je me souvienne, Missmiddle a toujours été hypersensible. Elle vit ses émotions à fleur de peau depuis toujours, passant du rire aux pleurs en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire. Mais ces derniers temps, la vie avec elle est assez mouvementée. Ma fille éprouve énormément de difficultés à gérer ses émotions, n’arrive pas à les communiquer, les transmettant sous forme de crises. Un débordement émotionnel bien difficile à vivre au quotidien, pour elle et pour toute la famille. Pleurs, angoisses, stress, énervement… ces montagnes russes émotionnelles ont transformé ma si joyeuse fille en tornade de tristesse.
Bref, il fallait faire quelque chose pour elle. Pour l’apaiser et lui faire retrouver son si joli sourire. On peut le dire ouvertement, la séparation avec son papa a affaibli Missmiddle, déjà si sensible. Mais, alors que tout se passait relativement bien depuis quelques mois, tout s’est déséquilibré début décembre. Pourquoi donc, on ne le sait pas vraiment. Après les conseils de notre neuropédiatre, nous avons entrepris plusieurs démarches: de nouveaux tests attentionnels (qu’elle avait déjà passé il y a un an et demi, et qui révélait un TDAH tangible sans être excessif), un suivi par une psycho-éducatrice pour aider MissMiddle à apprendre à parler librement ses émotions, mais aussi à les canaliser en comprenant où, pourquoi et comment elles arrivent.
Mais ces démarches prennent du temps et je ne souhaitais pas laisser ma fille dans un tel méandre émotionnel. Après les conseils de certaines de mes lectrices sur la page, j’ai pris un rendez-vous chez une kinésiologue, pour désamorcer physiquement la tornade émotionnelle.
La kinésiologie, c’est quoi?
La kinésiologie est une méthode alternative qui a une approche émotionnelle du corps. En gros, la kinésiologie étudie le rapport entre les émotions et le corps, en décryptant les blocages comme la communication de nos émotions enfuient. La kinésiologie analyse donc les mouvements du corps et la sensibilité de la peau, des muscles et des réflexes. Bref, elle fait ressortir ce qui est enfui, pour “nettoyer” les énergies du corps.
Notre expérience de la kinésiologie
Après recherche d’un kinésiologue dans ma région, j’ai trouvé une personne de confiance. Nous y sommes allées entre filles. La kinésiologue m’a demandé d’expliquer en quelques mots la situation. Ensuite, j’ai laissé Missmiddle et la kinésiologue seules, comme me l’avait demandé ma fille. La séance a duré environ 40 minutes. J’attendais à côté de la porte. Après 15 minutes de séance, je ressentais l’incroyable envie de bailler, de me poser. Si j’ai trouvé ça anodin au début, la relaxation intense que je ressentais m’a semblé étrange, vu que je n’étais pas le sujet de la séance.
Lorsque la séance s’est terminée, la kinésiologue m’a accueillie et m’a dit que ma fille était très réceptive et que beaucoup de choses étaient sortie, mais que cela sortirait encore les prochaines heures. Elle m’a expliqué que l’énergie circulait beaucoup et rayonnait autour de ma fille (du coup, j’ai compris pourquoi je baillais tant de l’autre côté de la porte). Elle m’a dit qu’une chose importante était sortie, ma que Mismiddle ne voulait pas m’en parler. Elle m’a expliqué que cela la pesait, et que c’était difficile émotionnellement pour elle. Mais Missmiddle était catégorique, elle ne voulait pas m’en parler. La kinésiologue lui a donc conseillé de l’écrire ou de le dessiner, pour se libérer. Je n’ai pas insisté, j’ai juste dit à ma fille que j’étais là, si et quand elle le souhaitait, pour accueillir ses sentiments. Je connais ma fille et je sais combien elle peut être un roc, tout garder pour elle.
Je ne lui ai donc rien imposé, la kinésiologue non plus. Nous sommes reparties vers la voiture. Une fois installée et alors que j’étais prête à démarrer, Missmiddle s’est mise à pleurer. Elle m’a expliqué ce qui lui pesait, sa peur, ses angoisses. Une chose bien différence de ce à quoi je m’attendais, n’ayant rien avoir avec la séparation (même si la séparation est un point sensible pour ma fille), qui lui pèse tant. Elle a pleuré pendant 30 minutes environ. Elle a fait sortir ses émotions. Je donc l’ai consolé, comme peut le faire une maman, un peu perdue par cette vague, mais présente pour accueillir ses sentiments (et je crois que c’est le plus important)
Je ne vous en dirai pas plus, car c’est son histoire et je la respecte trop pour en parler sur Internet. Mais je suis restée scotchée devant ce dénouement, et par cette sortie d’émotions presque instantanée, que je mets directement sur le coup de la séance de kinésiologie. Cela m’a permis de rassurer (comme je pouvais) ma fille, et surtout d’accueillir ses sentiments. J’en sait un peu plus sur ses maux d’enfants. Les 48 heures qui ont suivi, ma fille m’a semblé plus apaisée, plus rayonnante. Elle a souri, a ri de nouveau même. Je l’ai sentie plus légère. Bien entendu, cela est à prendre avec des pincettes, et surtout cela devra être confirmé dans le temps, mais nous avons vu directement le changement, la libération.
Faut-il faire plusieurs séances?
J’ai posé la question à ma kinésiologue, et elle m’a répondu que rien n’était imposé. Que cela dépendait des effets directs, et surtout de la suite, du ressenti émotionnel et de la manière de les gérer. Donc en gros, cela dépend de chaque personne, de chaque enfant. L’intensité de la séance et des résultats dépend également de la personne, de la manière dont les émotions sont vécues. MissMiddle étant une hypersensible, les résultats ont été immédiat. Pour la suite, il faudra attendre plusieurs semaines pour voir les effets à plus long terme. J’ai lu que certains vont chez leur kinésiologue tous les trois ou six mois, selon leurs besoins.
Je peux dire que pour une première fois, notre expérience est plutôt “positive”, ou en tout nous avons pu palper les effets directs. Je ne peux donc que le conseiller aux parents d’enfants, qu’ils soient hypersensibles ou pas.
TATIANA chroniqueuse du blog " maman débordée"